Le Plvtt 2011, aux sentiments de beaucoup, fera date. Une véritable réussite transe-générationnelle certes toujours perfectible, mais grâce à la qualité des animateurs, roulants, staff et spirituels, au dévouement des plus anciens (Organisation, Médical, subsistance, sécurité) tous ont gravi les escaliers menant au sanctuaire où chacun confia ses prières à Notre Dame de Rocamadour»
Victime de son succès Jemca promoteur du «Plvtt Rocamadour» avait souhaité que dorénavant chacune des routes convergeant vers «ROCA» acquière son autonomie.
Pour la route du Cantal, l’association «J’Croi» vit le jour fin 2010. Autour du triumvirat Fred, Pascal, Gérard vinrent se greffer d’autres acteurs au combien indispensables par leur savoir faire, afin d’organiser dans les moindres détails ce camp itinérant de plus de cent cinquante personnes dont une bonne centaine de collégiens et étudiants.
Avant tout un grand bravo aux 72 jeunes pèlerins vététistes qui ont accepté d’oublier pendant cinq jours, téléphones, consoles de jeux, ordinateurs, cigarettes, friandises etc. pour s’ouvrir à la spiritualité dans l’effort physique (Quezac – Rocamadour à VTT), la frustration, le partage et l’entraide.
Les jeunes ont répondu en nombre pour vivre ce temps fort, d’ailleurs à «ROCA» ils étaient prés d’un millier de pédalants à démontrer qu’être Chrétien n’est pas ringard mais que cela concerne avant tout les jeunes. Fiers d’entonner gorges déployées maintes «Alléluias et Roca, Roca, Rocamadour», le VTT sur l’épaule ils ont gravi dans l’allégresse et avec détermination les 221 marches, terme d’un pèlerinage qui les aura transformé.
La réussite de ce challenge est un bel encouragement pour chacun de nous à faire église dans sa mission de la transmission de la foi.
Seul bémol, dans le stricte cadre réglementaire d’encadrement de cette organisation, seul 72 jeunes sont actuellement admis malgré une demande nettement supérieure (inscriptions bouclées en quatre jours). Une pensée dans nos prières a été portée à tous ceux qui n’ont pas pu venir pédaler.
Cette année, «Le notre Père» était le fils conducteur de ce Pélé, alors avec prouesse notre toujours très imaginatif diacre en la personne de Michel avait dégoté à Emmaüs un vestige de VTT qui lui servit de support pédagogique pour décortiquer et mettre en exergue la portée spirituelle de chaque mot, chaque phrase de cette prière.
A l’heure de la séparation beaucoup d’émotion était perceptible, signe tangible que le «PELEVTT» avait tissé de solides liens de fraternité.
Au moment du bilan 2011 et à l’ébauche 2012 comment ne pas remercier, aussi, tous celles et ceux qui, dans la prière, ont accompagné et soutenu les jeunes dans leur cheminement spirituel.