Vous trouverez dans votre église ou dans votre boîte aux lettres un document présentant le Denier 2011. Nous espérons que vous le lirez avec attention et que vous pourrez apporter votre contribution. Nous vous invitons également à le diffuser à vos proches et amis pour les sensibiliser au caractère vital de cette collecte pour l’Eglise diocésaine du Cantal.
Nous comptons sur chacune et chacun d’entre vous et, d’avance, nous vous remercions !
Vous pouvez adresser vos dons soit directement à l’Association Diocésaine de Saint-Flour – 3 rue de la Frauze – 15100 SAINT-FLOUR (chèques à l’ordre de « Association Diocésaine de Saint-Flour »), soit à votre paroisse, en espèces ou par chèque.
| POUR LUTTER CONTRE DES IDEES REÇUES… |
« L’Eglise est riche et n’a pas besoin d’argent »
Cette opinion est contraire à la réalité marquée notamment par les difficultés économiques que connaissent de nombreux diocèses. L’Eglise ne vit que des dons. La prétendue richesse de l’Eglise est une pure mais tenace illusion. Cette idée provient souvent des bâtiments (églises, salles…) qui génèrent en fait des coûts d’entretien importants. En effet, un diocèse ne peut durablement posséder d’immeubles de rapport. Il n’a le droit de posséder que des immeubles nécessaires à ses propres activités qui génèrent des dépenses conséquentes : réfections, entretiens, impôts... N’oublions pas que les églises et bâtiments construits depuis 1905 (loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat) sont à la charge des paroisses et des diocèses.
« L’Eglise perçoit des subventions de l’Etat et du Vatican »
Lorsqu’on leur demande d’indiquer quelles sont les ressources de l’Eglise, de nombreux Français ont des opinions de ce type, qui ne correspondent pas à la réalité. Alors que l’Eglise catholique en France, représentée juridiquement par les Associations diocésaines, ne bénéficie d’aucune aide ou de subvention de la part du Vatican, 75 % des Français pensent le contraire. De même, si l’Eglise ne bénéficie plus depuis 1905 d’aides ou de subventions directes de l’Etat, 58 % des Français ont encore une idée différente (source : sondage réalisé pour la Conférence des Evêques de France).
« Il y a de moins en moins de prêtres donc ce n’est plus la peine de donner »
Il ne faut pas oublier que le Denier sert aux prêtres de l’ensemble des paroisses, à tous les prêtres du diocèse, y compris les nombreux prêtres âgés vivant en maison de retraite. Par ailleurs, les dons permettent également de couvrir les salaires des employés laïcs du diocèse.
« Ces campagnes de communication coûtent très cher »
Les frais directs de campagne et de gestion ne représentent dans le diocèse de Saint-Flour que 3 % des sommes recueillies. Ce pourcentage est beaucoup plus faible que dans les autres associations grâce notamment aux efforts des bénévoles dans les paroisses pour parler du Denier de l’Eglise. Les coûts sont particulièrement étudiés. Ainsi, un ensemble « tract + enveloppe porteuse + enveloppe retour » coûte moins de 10 centimes d’euros. Même si il faut parfois en distribuer 100 pour convaincre un nouveau donateur, le coût est alors de 10 euros pour un don moyen d’environ 110 euros. Il ne faut donc pas hésiter à communiquer largement.
« L’Eglise sollicite trop souvent les gens pour leur demander de l’argent »
En fait, l’Eglise communique peu. D’ailleurs, 70 % des Français estiment qu’elle ne parle pas assez clairement de sa situation financière. En fait, près des deux tiers de nos compatriotes estiment ne pas être trop sollicités par l’Eglise (sondage réalisé pour la Conférence des Evêques de France).
« Avec le temps que je passe pour la paroisse, je ne vais pas en plus donner au Denier ! »
Votre engagement est précieux et nous vous en remercions. Sans le temps donné par tous les bénévoles, notre paroisse ne pourrait pas s’en sortir. Néanmoins, pour assurer la rémunération des prêtres et des salariés du diocèse, il nous faut aussi de l’argent ! Chaque catholique, en fonction bien sûr de ses possibilités, est donc appelé à participer au Denier.
« On donne déjà tout le temps à l’Eglise : quêtes, Secours Catholique, CCFD… Je ne peux pas en plus donner au Denier ».
Il est vrai que de nombreux catholiques se montrent très généreux envers leur Eglise. Mais il faut comprendre que chaque ressource a son objectif spécifique. L’argent donné aux quêtes sert essentiellement au fonctionnement des paroisses. Les œuvres de partage permettent d’accueillir et d’accompagner les personnes en difficulté. Le Denier de l’Eglise, quant à lui, est destiné à permettre la rémunération des prêtres et des salariés laïcs. C’est seulement notre contribution au Denier de l’Eglise qui permet à toutes ces personnes de vivre décemment et d’assurer leur mission. Donner au Denier est un devoir de justice envers elles.
« Nos boites aux lettres débordent chaque jour de courriers nous demandant de donner à des associations. Mais on ne peut pas donner à tout le monde… ».
Nous sommes effectivement de plus en plus sollicités par des appels aux dons pour des causes diverses et toutes très utiles. Mais, en tant que catholiques, nous ne devons pas oublier que la participation au Denier de l’Eglise est essentielle et prioritaire. Subvenir aux besoins de l’Eglise n’est pas un geste de générosité envers l’une des innombrables œuvres de bienfaisance à laquelle nous donnerions notre préférence. C’est notre responsabilité de catholique. Avant de donner à l’extérieur, un père de famille veillera à que ses enfants vivent correctement. La grande famille des catholiques a aussi des besoins matériels et compte sur notre contribution.
Est-il bien normal que plus de 80 % des catholiques qui donnent à des œuvres ne donnent pas au Denier ?
« Je ne me fais pas rembourser mes frais dans mes différentes missions pour la paroisse. En échange je ne donne pas au Denier ».
Il serait préférable de procéder autrement : se faire rembourser les frais si besoin, et donner au Denier. Les choses seraient ainsi beaucoup plus claires et vous verriez mieux combien vous donnez réellement.